Le tapis rouge pour l’industrie
« La CDPQ se joint aux gouvernements provincial et fédéral pour dérouler le tapis rouge pour la filière batterie : on leur donne des milliards d’argent public, un terrain, la permission de détruire 74 milieux humides, une exemption du BAPE… Rien n’est trop beau ! De l’autre côté, trop peu d’argent pour le logement social, le transport en commun, la lutte contre la pauvreté ou l’amélioration des conditions de travail dans les réseaux de l’éducation et de la santé », affirme Josée Harnois de la TROVEP Montérégie.
Les personnes manifestantes, venues d’un peu partout au Québec, ont érigé une structure représentant des batteries accompagnée de slogan comme : À pied, affamées et mal-logées, vos batteries, pas notre priorité !. « Nous voulions illustrer que si la lutte aux changements climatiques est vue seulement comme une occasion d’affaires et non pas pour améliorer les conditions de vie, on fait fausse route. L’argent investi est détourné de notre filet social ! », dit Julie Corbeil de la TROVEP Montréal.
Un filet social plutôt que des batteries
Le MÉPACQ réclame que nos investissements collectifs soient mis au profit du filet social et des conditions de vie de la population. Il faut sortir du tout à l’auto et des énergies fossiles en s’assurant d’une transition juste. « Au quotidien, la priorité des gens précaires, c’est l’accès aux services de santé, à un logement et des transports publics qu’ils peuvent se payer, pas à un char électrique. C’est la base si on veut faire face aux défis à venir, notamment avec la crise climatique ! » déclare Valérie Lépine du MÉPACQ.
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