Daniel Boyer, du Syndicat québécois des employées et employés de service (SQEES-298), a été élu par acclamation au poste de président après avoir occupé celui de secrétaire général au cours des trois dernières années. Serge Cadieux, du Syndicat des employées et employés professionnels-les et de bureau (SEPB), a été élu au poste de secrétaire général.
L’éthique et l’intégrité, la fierté d’être syndiqué et l’action politique, voilà les trois piliers du programme sur lesquels Daniel Boyer et Serge Cadieux se sont appuyés pour briguer la direction de la FTQ.
Les résolutions adoptées par le congrès dicteront leur mandat. Elles couvrent un éventail de préoccupations qui touchent autant les travailleurs et travailleuses que l’ensemble de la population du Québec : privatisation des services publics, santé et sécurité du travail, régimes de retraite, clauses « orphelins », politiques économique et industrielle, ressources naturelles et énergétiques, régime d’assurance-emploi, formation, égalité des hommes et des femmes, charte des valeurs… L’agenda est bien rempli.
« La FTQ est une grande organisation, forte et en santé. Elle continuera à interpeller les employeurs afin de faire respecter les droits et les acquis des travailleurs et des travailleuses et à talonner les gouvernements afin de faire évoluer la société québécoise. Tout particulièrement, il faut mettre un terme à l’arrogance des conservateurs, qui ont ouvertement déclaré la guerre au mouvement syndical et aux plus démunis de la société. Cela est inadmissible et la FTQ mettra toutes ses énergies pour mettre un terme à cette situation », ont déclaré les nouveaux dirigeants de la FTQ.
Ces derniers ont invité les congressistes à redoubler d’ardeur pour assurer l’unité nécessaire de l’ensemble des syndicats affiliés à la FTQ, face à la vague d’attaques qui déferle sur le mouvement syndical.