« Les victimes des changements apportés à l’assurance-emploi en 2012 ne sont pas seulement celles qui occupent un emploi saisonnier. Ce sont également les enseignantes et les enseignants qui sont touchés et, plus particulièrement, celles et ceux des secteurs de l’éducation des adultes et de la formation professionnelle, dont le taux de précarité est de plus de 75 %, a déclaré Alain Marois, vice-président de la vie politique à la FAE. Nous dénonçons aujourd’hui qu’aucune mesure corrective n’ait encore été adoptée malgré le climat préoccupant qui prévaut. »
« Au delà des enseignantes et enseignants, cette réforme entraîne également des conséquences néfastes pour la société québécoise dans son ensemble. Elle touche toutes les travailleuses et tous les travailleurs ainsi que les parents de nos élèves et, conséquemment, nos élèves. C’est tout le tissu social qui s’en trouve fragilisé, et ce, en milieu urbain comme en région. Le gouvernement fédéral se doit d’agir et de veiller à ce que toutes les salariées et tous les salariés aient droit à une protection de leur revenu en cas de perte d’emploi », a-t-il conclu.
Ce 29 mars, la FAE unit donc ses forces avec la centaine d’organisations syndicales, communautaires et étudiantes ayant adhéré à la déclaration pancanadienne dénonçant les changements au régime d’assurance-emploi. Le mouvement de mobilisation suscité par la réforme, d’une ampleur inégalée, témoigne de l’importance qu’accordent les Canadiennes et les Canadiens à ce régime qui doit offrir une protection aux travailleuses et aux travailleurs contre le risque de chômage. C’est pourquoi la FAE joint sa voix aux organisations et groupes réunis sous la bannière de la Coalition québécoise contre la réforme de l’assurance-emploi pour demander l’abolition de la réforme de l’assurance-emploi.