Ils exercent aujourd’hui une vingt-deuxième période de grève en raison de la lenteur des négociations qui ont commencé en 2022 !
« La volonté de changement est très grande, on demande plus de respect et de reconnaissance de notre employeur. Nos membres ne vont pas se contenter de changements cosmétiques à nos conditions de travail. Il faudra plus d’ouverture de la direction générale », soutient Alain Régnier, président du Syndicat des chargé-es de cours de l’École de technologie supérieure.
Les enjeux principaux encore à régler sont :
1- Salaire qui doit tenir compte de l’augmentation du coût de la vie ;
2- Ajout de mesures de sécurité d’emploi pour les personnes chargé-es de cours
3- Réduction de la taille des groupes-cours.
« Plusieurs représentant-es de syndicats de chargé-es de cours de partout au Québec sont présents aujourd’hui pour soutenir leurs collègues de l’ÉTS et sont solidaires de leurs revendications. Il est temps pour l’ÉTS de régler la négociation », soutient Christine Gauthier, vice-présidente de la FNEEQ-CSN.
« Les membres du syndicat sont déterminé-es à se faire respecter. La seule voie possible pour accélérer la négociation est de poursuivre et d’intensifier la mobilisation. Nous sommes solidaires de leur lutte et nous les soutiendrons jusqu’au bout ! », affirme Dominique Daigneault, présidente du CCMM-CSN.
« La CSN est derrière les chargé-es de cours de l’ÉTS avec son Fonds de défense professionnelle soutenu par 330 000 membres et la solidarité de toutes les composantes de la CSN », ajoute Yvan Duceppe, trésorier et membre de l’exécutif de la CSN.
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