L’APTS lutte depuis dix ans pour faire reconnaître ce droit. « Il s’agit d’une victoire majeure non seulement pour tous nos membres, mais également pour l’ensemble des travailleurs et des travailleuses, se félicite la présidente de l’APTS, Carolle Dubé. Dorénavant, grâce au travail acharné de l’APTS, ils seront mieux protégés contre les discriminations et l’arbitraire. »
Cette décision assujettit la Loi sur les accidents du travail et les maladies professionnelles (LATMP) à la Charte des droits et libertés de la personne. Jusqu’à maintenant, la LAMTP n’avait pas été soumise au test de la Charte en cour. « Pour nous, il n’y a aucune raison qui justifie que la LAMTP soit à l’abri des obligations liées à la Charte, ajoute la présidente. Celle-ci surplombe toutes les lois, y compris la LAMTP. Nous sommes satisfaits de constater que la Cour d’appel soit d’accord avec l’APTS. »
Ceux qui colportent encore que les syndicats ne défendent que leurs intérêts doivent réviser leur discours. « Chaque gain syndical est susceptible d’être un gain pour l’ensemble de la population. Quand nous défendons l’accessibilité aux services de santé, quand nous nous opposons à ce que la carte de crédit remplace la carte-soleil et quand nous défendons les droits des travailleurs lésés, nous le faisons pour tout le monde », de conclure Carolle Dubé.