« Après des années très difficiles, il est primordial d’améliorer le quotidien des enseignantes et enseignants du Québec qui ont une tâche trop lourde et de plus en plus complexe. À preuve, ils tombent au combat et on parle largement de pénurie dans les médias. Pour parvenir à renverser la vapeur, le ministre Roberge devra respecter les enseignants ainsi que leurs représentants, tout en améliorant leurs conditions de travail et leur salaire. Le personnel enseignant veut être véritablement consulté au regard des décisions qui doivent être prises et qui l’affectent directement », a expliqué Josée Scalabrini, présidente de la FSE-CSQ.
Tout au long de la campagne électorale, les enseignantes et enseignants de la FSE-CSQ se sont engagés activement dans le mouvement Pour l’École Publique (PEP) afin de faire de l’éducation un véritable enjeu prioritaire. Ils ont d’ailleurs recueilli plus de 31 000 signatures dans une pétition qui demande au gouvernement :
– d’assurer une composition de classe équilibrée et des services suffisants pour les élèves ;
– de reconnaître l’autonomie professionnelle et offrir une charge de travail respectueuse du personnel enseignant ;
– d’accorder aux enseignantes et enseignants une rémunération à la hauteur du travail accompli.
Cette pétition devrait éventuellement être déposée à l’Assemblée nationale. « Si on additionne les signatures de la FSE à celles que la pétition du collectif Debout pour l’école recueillera, dont les principes sont globalement très intéressants, ça fait pas mal de monde qui va dans le sens de meilleures conditions pour les enseignants. Mixité, ratios, services, salaires et précarité, voilà autant d’enjeux incontournables pour le ministre Roberge », a conclu Mme Scalabrini.
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