« S’il y a des éclosions chez les chauffeurs d’autobus, toutes les personnes qui comptent sur le service des transporteurs publics vont en payer le prix. Nous avons besoin du transport en commun pour déplacer nos travailleurs des services de santé et de l’éducation, notamment. C’est pour cette raison exactement que nous croyons que les chauffeurs devraient être désignés "essentiels" et soient vaccinés le plus vite possible », d’expliquer Marc Ranger, directeur québécois du SCFP.
Même en pleine pandémie, à plusieurs moments de la journée, les autobus de la plupart des sociétés de transport de la province demeurent bondés et les mesures de distanciation ne peuvent être respectées. Malgré les plaintes répétées des usagers, la situation à plusieurs endroits n’est toujours pas réglée.
L’augmentation de l’achalandage démontre à quel point le travail des chauffeurs est essentiel et il est inconcevable que le gouvernement s’entête à ne pas prendre les moyens nécessaires pour s’assurer de leur sécurité.
« Nous allons entreprendre les démarches afin d’interpeller le gouvernement pour qu’il corrige cette erreur. Les employés du transport terrestre constituent un maillon essentiel dont il faut tenir compte si on veut traverser cette crise », d’ajouter Marc Ranger.
On se souviendra qu’au début de la pandémie de la COVID-19 en 2020, quand la province était en arrêt complet, le gouvernement n’avait pas jugé essentiel d’ajouter ces employés dans sa liste des emplois et des services prioritaires donnant droit à des services de garde d’urgence.
« Nos membres sont aux premières lignes depuis le début de cette crise sanitaire et leur travail est essentiel pour la population. Il est temps que le ministre de la Santé, Christian Dubé, le reconnaisse enfin et que les chauffeurs soient vaccinés prioritairement eux aussi ! » a déclaré Benoit Bouchard, président du SCFP-Québec.
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