Réunis en assemblée générale, hier soir à Sherbrooke, les membres du SCCCUS-CSQ ont en effet adopté à forte majorité une résolution donnant un tel mandat à leur exécutif.
Président du SCCCUS-CSQ, André Poulin rappelle que les négociations avec l’employeur ont débuté le 16 décembre 2013 et qu’elles n’ont guère avancé depuis cette date.
« Le moins que l’on puisse dire est que nous mettons sérieusement en doute la bonne volonté de l’employeur puisqu’il lui a fallu plus de dix mois pour finaliser un premier dépôt. Nous nous sommes rencontrés à 24 reprises depuis le mois de décembre mais les discussions n’ont presque pas évolué. Ça n’a aucun sens », déplore le leader syndical.
Reconnaissance et respect exigés
Les principales demandes des chargées et chargés de cours visent principalement à obtenir une plus grande reconnaissance professionnelle et un meilleur respect de la part de l’Université de Sherbrooke. Du côté monétaire, le SCCCUS-CSQ réclame une hausse salariale pour les chargées et chargés de cours réguliers, ainsi qu’un rattrapage salarial pour celles et ceux qui sont embauchés à forfait.
Des responsabilités importantes
Le SCCCUS-CSQ représente 2 500 chargées et chargés de cours.
« Nos membres assument environ 50 % des cours qui sont offerts à l’Université de Sherbrooke. Ils assument donc des responsabilités importantes pour lesquelles ils sont loin de recevoir le respect et la reconnaissance qu’ils méritent. Il est plus que temps que l’employeur en prenne conscience et se comporte en conséquence », plaide le président du syndicat.
Blitz de négociation demandé
Précisons qu’une rencontre de conciliation aura lieu mercredi prochain, le 15 octobre. D’autre part, le SCCCUS-CSQ a réclamé à quatre reprises un blitz de négociation pour hâter le dossier mais sa demande est demeurée sans réponse.