« Un exemple concret de cette attaque directe à la sécurité d’emploi est l’intégration, par l’employeur, de la notion de spécialité unique. Celle-ci rendrait possibles des mises à pied ciblées sans égard à l’ancienneté, au cursus professionnel/académique des individus. De plus, l’employeur veut une totale liberté pour avoir recours à la sous-traitance en tout temps. Clairement nous ne sommes pas sur la même longueur d’onde », explique Richard Perron, président du SPGQ.
Les membres du SPGQ désirent améliorer leurs conditions de travail qui sont nettement inférieures à celles du marché du travail en termes d’augmentation de salaire, de conciliation travail-famille et d’avantages sociaux.
« Le problème est que les offres de Loto-Québec ne font qu’amplifier cet écart, et ce malgré le fait que l’organisme engrange des profits records depuis deux ans. Des profits qui, par exemple, se chiffrent à 1,2 milliard $ pour l’année 2016-2017 », soutient M. Perron.
L’employeur ne propose qu’une mince augmentation de 0,3% par année sur 5 ans. Ce qui, selon le SPGQ, est nettement insuffisant. Rappelons que les augmentations prévues sur le reste du marché du travail sont de l’ordre de 4% pour l’année 2018.
« Cette augmentation correspond à 11,40$ par paye. Une hausse ridicule quand on sait que certains vice-présidents de la Société reçoivent des bonis de plus de 67 000 $ par année », dénonce Richard Perron.
Rappelons que les professionnelles et professionnels de Loto-Québec ont adopté à 99,4 % un mandat de grève de 20 jours qu’ils utiliseront de façon stratégique.
Les professionnelles et professionnels du gouvernement du Québec regroupent les secteurs des technologies de l’information, des communications, des ventes et du marketing, des finances et de l’approvisionnement, de l’immobilier et du secteur juridique.
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