« Malgré l’accumulation des conséquences du manque de personnel sur les services à la population, le gouvernement refuse de reconnaître qu’il doit valoriser les emplois de la fonction publique. Ce que nous propose le gouvernement Legault est complètement déconnecté de la réalité du marché du travail, de la hausse de l’inflation et de la pénurie de main-d’œuvre. Après plus de deux ans de négociation, cette première journée de grève sera l’occasion pour l’employeur de réaliser que la patience de nos membres a atteint ses limites. Les travailleuses et les travailleurs des services publics réclament simplement des conditions de travail équitables. Monsieur Legault, combien de journées de grève faudra-t-il faire pour qu’enfin vous vous décidiez à mettre les services publics au cœur de vos préoccupations ? », questionne Christian Daigle, président général du SFPQ.
Rappelons que la négociation porte sur le renouvellement de la convention collective de quelque 26 000 membres du SFPQ occupant majoritairement des emplois de bureau et de technicien.ne.s dans les ministères et organismes québécois. La convention collective de l’accréditation Fonctionnaires est échue depuis le 1er avril 2020.
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