Parmi ses hauts faits d’armes, on rappellera que son administration a été condamnée pour le lock-out illégal des auxiliaires cols bleus en 2012, tout comme pour la sous-traitance illégale de la collecte des ordures ménagères, ce qui a coûté des millions aux citoyens. Les déclarations entendues ce matin démontrent, une fois de plus, l’ignorance abyssale du maire en matière de relations de travail.
Le syndicat des cols bleus de Québec n’émettra pas d’autres commentaires aujourd’hui que ceux qui sont dans ce communiqué.
Les cols bleus de Québec sont au nombre d’environ 1100. Leur convention collective est échue depuis le 31 décembre 2010.
Les négociations entre la Ville de Québec et ses cols bleus ont commencé en février 2011. Depuis cette date, les parties syndicale et patronale ont tenu 40 séances de négociation, dont 31 en présence d’une médiatrice nommée par le ministère du Travail. Du 24 mai 2012 au 21 décembre 2012, les cols bleus ont exercé une grève des heures supplémentaires. Ils n’avaient pas exercé de droit de grève depuis plus de 25 ans.