Réseau de Solidarité des Travailleurs et Travailleuses
Montréal, le 12 octobre 2007
Aujourd’hui, vers 13h00, 50 personnes sont venues dénoncer l’entreprise Centre d’appel Argenta inc., sous-traitant de Bell Mobilité, qui utilise des stratégies pour ne pas payer ses travailleurs et contourner la Loi sur les Normes du Travail.
Deux travailleurs immigrés, appuyés par des militants du Réseau de Solidarité des Travailleurs et Travailleuses, sont venus réclamer leur dû au patron, M. Hallak, dans son bureau du 4200, St-Laurent, bureau 403.
« L’employeur engage beaucoup de personnes, il leur fait faire une formation et un quart de travail, puis il les congédie sans les payer. Quand je suis allé leur demander mon salaire, M. Hallak m’a dit qu’il ne me connaissait pas, » explique M. Ousmane Thiam, ex-travailleur du Centre d’appel qui a réclamé son salaire aujourd’hui.
« Nous ne sommes pas les seuls dans cette situation. Quand j’ai été demandé mon salaire, on m’a dit que de tous les travailleurs congédiés, nous étions les seuls à être venus chercher notre salaire. Cette situation est une pratique courante du monde du télémarketing. Que Bell encourage cette pratique est totalement scandaleux, » explique Pierre-Luc Junet aussi ex-travailleur du Centre d’appel.
M. Hallak ne voulait pas payer les salariés et a appeler les policiers. À l’arrivée des policiers, ceux-ci ont reconnus que l’employeur avait tord et les salariés sont repartis avec leur chèque de deux jours de salaire (sans déductions). Le Réseau de Solidarité des Travailleurs et Travailleuse défend les droits et intérêts des travailleurs et travailleuses précaires et ose aller sur le terrain défendre la justice sociale.