« Évidemment nous aurions préféré obtenir davantage dans le cadre d’une entente de principe, cependant nous pouvons être fiers, car les travailleuses et travailleurs rentrent la tête haute », a commenté Sylvain Martin, directeur adjoint du syndicat Unifor.
Le syndicat se réjouit particulièrement d’avoir réussi à bâtir une belle solidarité entre les travailleuses et travailleurs tout en parvenant à faire bouger l’employeur qui maintenait des positions strictes depuis le début des négociations. Le nouveau de travail prévoit une durée de 3 ans dont une année est presque écoulée puisque l’échéance de la convention est le 1er novembre avec des augmentations salariales de 1 % rétroactivement, de 1 ½ % et de 1 ½ %. Mais surtout, les dispositions d’exception qui rendaient difficile l’accès au statut permanent ont été éliminées. « Le moment tournant de ce conflit aura été, sans contredit, le rapport de l’inspecteur du ministère du Travail qui a conclu à la présence de briseurs de grève et le soutien d’Unifor qui a entrepris les recours nécessaires pour faire reconnaître les droits des travailleuses et travailleurs », a expliqué M. Martin.
Les deux conventions collectives étaient échues depuis le 1er novembre 2015. Près de vingt membres d’Unifor des services de l’entretien et de la réception de l’hôtel sont membres des deux unités de la section locale 761 dans ce dossier.