Rappelons que les 1 200 membres de la FPPC-CSQ ont choisi, l’hiver dernier, d’entériner l’entente de principe négociée par le Front commun dans laquelle ils ont obtenu certains gains concernant, entre autres, la reconnaissance pour activité syndicale, ainsi que les congés pour responsabilités familiales. Or, la présidente rappelle que certains dossiers, comme les rangements dans la structure salariale, demeurent insatisfaisants.
Les professionnelles et professionnels des 34 syndicats affiliés à la FPPC-CSQ entendent donc poursuivre leurs revendications.
« Avec nos membres, nous avons fait le choix d’utiliser d’autres lieux pour revendiquer haut et fort des changements dans nos conditions de travail. Pensons notamment aux dossiers de plaintes en équité salariale, au comité paritaire négocié dans le cadre de la dernière négociation, au dossier des relativités salariales ou aux discussions avec la ministre de l’Enseignement supérieur, Hélène David. La lutte n’est pas terminée et nous poursuivrons nos actions pour défendre les intérêts de nos membres », indique Suzanne Tousignant.
D’ailleurs, les membres de la FPPC-CSQ tiennent à exprimer leur solidarité envers leurs collègues en grève ce matin, qui ont choisi des voix de revendications différentes pour exprimer leurs demandes.
Enfin, la présidente de la FPPC-CSQ, entend aborder avec détermination le mandat qui lui a été confié de défendre les conditions de travail de ses membres et de faire reconnaitre leur expertise, qui est essentielle au réseau collégial.
« Les compressions des dernières années ont eu des effets négatifs importants sur les conditions de travail des professionnelles et professionnels qui vivent de plus en plus de pression alors que les besoins augmentent continuellement ; il faut que la situation change. Nous avons la chance d’avoir, dans les cégeps, des professionnelles et professionnels de domaines variés dont l’expertise et l’importante contribution doivent être reconnus à leur juste valeur par les décideurs », conclut-elle.