« Cette décision de la plus haute instance de justice du pays vient réaffirmer les valeurs fondamentales canadiennes de la dignité et de l’égalité. Elle vient reconnaître le droit des travailleurs de faire la grève et de négocier des conditions de travail », a déclaré le porte-parole du NPD en matière de travail, Alexandre Boulerice (Rosemont – La Petite Patrie).
Dans son jugement, la Cour suprême a reconnu la présence d’« inégalités importantes » dans la relation employeur-employé et la vulnérabilité des travailleurs. Elle a également déterminé que le droit de grève était un mécanisme assurant plus d’égalité dans le processus de négociation.
« La Cour suprême a reconnu que le droit de grève était protégé par la Constitution, a ajouté M. Boulerice. Les gouvernements de tous les niveaux du Canada doivent maintenant prendre ce jugement comme un avertissement que ce droit ne pourra pas être ignoré. »