« M. Bonnardel doit cesser d’être radin. S’il juge que le Québec a les moyens de se payer un troisième lien à 10 milliards de dollars, il peut clairement rembourser 1 million aux municipalités pour soutenir leur effort pour encourager l’usage du transport collectif. Il doit mettre ses priorités à la bonne place. Les villes sont à l’avant-garde de la lutte aux changements climatiques, mais elles ont peu de moyens financiers pour jouer leur rôle de leader. Le gouvernement a raté une belle occasion de montrer qu’il prend l’urgence climatique au sérieux et qu’il est prêt à à appuyer les villes dans leurs efforts », a martelé Mme Ghazal.
La cheffe parlementaire de Québec solidaire, Manon Massé, a envoyé une lettre au ministre des Transports la semaine dernière afin de lui demander d’inviter les principales agglomérations urbaines du Québec à rendre leurs services de transport en commun gratuits et de les compenser pour les pertes financières encourues, une demande à laquelle François Bonnardel a d’abord opposé une fin de non recevoir. En dépit de l’absence de collaboration du gouvernement caquiste, plusieurs villes, dont Montréal, Laval, Québec, Sherbrooke, Saguenay et Saint-Jean-sur-Richelieu, sont allées de l’avant et ont offert le service de transport en commun gratuitement.
« Je tiens à saluer toutes les municipalités qui ont fait le choix de rendre accessibles gratuitement leurs infrastructures de transport lors de la marche pour le climat de vendredi. C’est très encourageant de voir que les principales villes québécoises ont pris les rênes du mouvement et ont posé des gestes concrets pour encourager leurs citoyens à prendre part à la mobilisation », a ajouté la députée solidaire.
Rappelons que Québec solidaire a réussi mercredi à faire adopter à l’unanimité par l’Assemblée nationale une déclaration d’urgence climatique enjoignant le gouvernement à joindre les gestes à la parole pour réduire les émissions de gaz à effet de serre. En appuyant cette motion, le gouvernement de la CAQ s’est engagé à harmoniser l’ensemble de ses choix politiques avec la situation de crise climatique, en prenant tous les moyens nécessaires afin de réduire rapidement et drastiquement nos émissions de GES.
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