"Pendant que les conditions de travail des employés de bureau du secteur aéronautique de Bombardier se détériorent, les hauts dirigeants se paient des privilèges scandaleux avec la complicité du gouvernement Couillard ! Les employés sont à bout de souffle et subissent de terribles pressions au travail. On se rappellera le licenciement, il y a un an, de 2400 employé.es du Québec par Bombardier après avoir encaissé un chèque de 1,4 milliard $ d’argent public. Ces fermetures de postes font subir de violents changements aux charges de travail des employés à tous les échelons. Il n’est pas étonnant que les employé.es veulent se donner les moyens pour se protéger. La direction semble en effet aussi irrespectueuse à l’endroit de ses employé.es qu’à l’egard des contribuables ! Je suis fier de voir ces hommes et ces femmes prendre leur destin en main et établir un rapport de force avec cet employeur arrogant", a indiqué Amir Khadir.
Le député solidaire déplore l’attitude cavalière de l’entreprise qui a envoyé au domicile des salarié.es concerné.es une lettre les informant que l’entreprise préfère traiter directement avec son personnel, sans l’intermédiaire d’un syndicat. "Bien qu’il s’agisse d’une pratique courante dans une campagne de syndicalisation, il m’apparaît évident que Bombardier a déjà fait assez de dégâts et pourrait se garder une petite gêne dans ce cas-ci", a-t-il ajouté.
Amir Khadir demande une nouvelle fois au gouvernement Couillard de rouvrir l’entente qui le lie à Bombardier aéronautique pour s’assurer qu’une clause protège les travailleurs du Québec.
"L’arrogance de Bombardier n’a d’égal que l’irresponsabilité de Philippe Couillard qui a joué l’argent des contribuables sans assurance. Le premier ministre devrait empoigner le gros bout du bâton et ramener les dirigeants de Bombardier à la table des négociations pour s’assurer enfin que l’investissement de 1,4 milliard $ profite aux Québécoises et aux Québécois. Il n’est jamais trop tard pour réparer ses erreurs", a conclu M. Khadir.