Les travailleuses et travailleurs savent très bien ce que signifie véritablement le concept de « flexibilité » : horaires changeants et atypiques, diminution des temps de pause et de repos, relocalisation toujours possible selon les besoins de l’employeur, etc. Ces demandes représentent des menaces à la sécurité du public et pour la santé physique et psychologique des travailleuses et travailleurs.
Le Canada s’est construit par les chemins de fer. Encore aujourd’hui, ceux-ci jouent un rôle essentiel dans la vie des populations canadiennes et québécoises. Si c’est toujours le cas aujourd’hui, c’est en raison du travail acharné de générations de travailleuses et travailleurs qui ont donné le meilleur d’eux-mêmes et de leur vie au travail. Il est scandaleux de voir le CN et le CPKC, dont les profits combinés atteignaient environ 9,5 milliards de dollars l’année dernière, faire souffrir des familles entières afin d’atteindre leurs objectifs de gestion, mais surtout afin d’accroître leur rentabilité. Le CN et le CPKC doivent le respect à leurs employé-e-s, sans qui aucun de leurs précieux profits ne serait encaissé.
Le CN et le CPKC doivent immédiatement renoncer à leurs demandes scandaleuses, mettre fin au lock-out et offrir des conditions de travail décentes à l’ensemble de leurs employé-e-s À défaut de le faire, ils seront confrontés à toute la solidarité dont les syndicats québécois, canadiens et américains sont capables, et devront rendre compte publiquement de leurs décisions iniques.
Le CCMM-CSN appuiera les lock-outé-e-s du CN et du CPKC aussi longtemps qu’il le faudra pour qu’ils obtiennent une convention collective qui réponde à leurs aspirations légitimes.
Solidarité !
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