Tiré de Entre les lignes et les mots
Risquer sa vie pour un geste minime de liberté, mourir pour quelques cheveux qui dépassent d’un foulard, d’un voile, non conformes aux diktats de criminels qui rendent les femmes esclaves, objets de leur volonté de domination, coupables de leurs pulsions
Parce que son voile était mal ajusté, Mahsa Amini, jeune femme kurde domiciliée à Téhéran, a été arrêtée le 13 septembre. Maltraitée par la police, elle en est morte. Dans plusieurs villes iraniennes, des manifestant.es clament leur indignation et plusieurs d’entre eux ont été tué.es par la police.
La vie des femmes et de ceux et celles qui les soutiennent ne vaut rien pour ces fanatiques dont le seul but est de dominer le monde et de rendre les femmes invisibles pour mieux les assujettir à leur seule volonté.
Les femmes iraniennes font partie de la multitude de celles qui, comme en Afghanistan, en Arabie saoudite, et ailleurs, refusant de porter le voile, sont harcelées, emprisonnées, fouettées, assassinées.
Mais elles sont de plus en plus à refuser l’obligation du port du voile et à risquer leurs libertés et leurs vies en les ôtant publiquement.
Nous dénonçons ces exactions ainsi que la complicité de nos gouvernements qui accueillent les chefs d’Etat de ces pays assassins et qui permettent que ces bourreaux agissent en toute impunité.
C’est une guerre contre les femmes qui est à l’œuvre, nous dénonçons ces crimes et exigeons qu’ils soient qualifiés de crimes contre l’humanité.
Marche Mondiale des Femmes France
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