« Le deuil périnatal est plus fréquent qu’on le pense et la souffrance qui en découle est immense. C’est une souffrance complexe et peu reconnue, qui nécessite qu’on prenne un temps de repos. Donner un congé de deuil de cinq semaines ne coûterait rien de plus au gouvernement et permettrait aux parents endeuillés de prendre soin de leur santé mentale. J’espère que la CAQ reconnaîtra l’importance de cette proposition et la réalisera dans les plus brefs délais », déclare Sol Zanetti.
La pétition parrainée par le député de Jean-Lesage demande au gouvernement du Québec d’amender le RQAP et la Loi sur les normes du travail (LNT) afin qu’en cas de décès d’un enfant à naître survenant entre la 20e semaine de grossesse et le premier anniversaire de vie de l’enfant, un congé de deuil d’une durée de 5 semaines soit aussi offert au parent n’ayant pas porté l’enfant.
« Pour le parent qui n’a pas porté l’enfant, les premiers mois suivant la perte sont déterminants, car en plus d’être présent à son propre deuil, il doit également soutenir la mère dans cette épreuve terrible. Les études démontrent que le parent ’’non-porteur’’ vit souvent un deuil décalé, qui peut se reporter jusqu’à 3 ans suivant la perte. Le parent se retrouve alors souvent face à des symptômes dépressifs et d’épuisement », remarque Isabelle Caron, intervenante et formatrice en deuil périnatal à l’organisme Les perséides, à Québec.
Les citoyens et citoyennes ont jusqu’au 25 mai prochain pour signer la pétition sur le site web de l’Assemblée nationale.
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