Ces coupures de service ont été engendrées par le plan de transport imposé par la STS le printemps dernier. Ces changements occasionnent beaucoup de mécontentement chez les chauffeurs et chez de nombreux usagers. Ces derniers se plaignent malheureusement aux chauffeurs, croyant à tort, que ces derniers sont responsables de ce manque de service. De plus, l’automne s’annonce encore pire, car la direction de la STS s’apprête à diminuer encore davantage le service à Jonquière, Chicoutimi Nord, La Baie, Cépal, Lac Kénogami et Valin.
« Au cours des prochaines semaines, nous allons prendre tous les moyens à notre disposition pour faire entendre raison aux dirigeants de la STS. Par exemple, des citoyens se présentent aux réunions du Conseil d’administration pour demander le retour d’un service adéquat et la STS ignore leurs demandes. Certains appellent maintenant au bureau du Syndicat pour avoir des réponses. C’est inadmissible ! », de déclarer José-Nicolas Lopez, président du Syndicat des chauffeurs d’autobus de Saguenay (SCFP 3124).
Le 8 juillet dernier, les 125 chauffeurs d’autobus, qui sont sans convention collective depuis le 31 décembre 2016, avaient voté à 98,8% en faveur de moyens de pression pouvant aller jusqu’à la grève au moment jugé opportun. Les problématiques reliées au plan de transport de la STS sont au cœur du blocage dans la négociation.
« Nos chauffeurs ont à cœur le service aux usagers, et ce, partout sur le territoire de Saguenay. On espère que la direction de la STS va prendre des décisions qui ne brimeront plus le droit d’une partie de la population à un transport collectif efficace », d’ajouter Claire Simard, conseillère du SCFP.
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