Rappelons que la Société des arrimeurs de Québec (SAQ) a mis en lock-out ses quelque 80 débardeurs le 15 septembre dernier, à midi. L’employeur a depuis recours à des travailleurs de remplacement, ce qui nuit grandement au règlement de la négociation collective.
« Bien que l’on en soit au sixième mois du conflit de travail, les pourparlers à la table de négociation avancent à pas de tortue parce que l’employeur peut faire faire le travail des débardeurs par d’autres travailleurs, ce qui déséquilibre complètement le rapport de force », de dire Nina Laflamme, conseillère syndicale pour le Syndicat des débardeurs du port de Québec, SCFP 2614.
Les principales demandes des syndiqués sont pourtant claires. « Nous voulons améliorer la conciliation travail-vie personnelle des débardeurs. C’est l’un des derniers corps de métier où les travailleurs sont incapables de planifier quoi que ce soit parce qu’ils sont affectés chaque jour par téléphone pour le quart de travail du lendemain, et ce, sans avoir de fins de semaine de congé pendant plusieurs semaines au cours de la belle saison. Il faut que ça change pour la relève », de s’exclamer Stéphan Arsenault, président du Syndicat des débardeurs du port de Québec.
OÙ : 1, Henri-Bourassa, Beauport, Québec
QUAND : Mercredi 15 mars 2023, à midi
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