« C’est avec déception et incompréhension que nous avons appris la décision de l’UQO. Nous avons une pensée particulière pour les étudiantes et les étudiants qui ne pourront peut-être pas obtenir leur diplôme en avril prochain », a déclaré Marie-Josée Bourget, présidente du SCCC-UQO.
« Notre syndicat avait proposé une série de compromis. L’UQO a plutôt choisi la voie de l’intransigeance et du conflit de travail », a ajouté Madame Bourget.
Le SCCC-UQO a été fondé en 1996 et compte aujourd’hui environ 700 chargés de cours à Gatineau et à Saint-Jérôme. C’est le syndicat comptant le plus de travailleurs à l’UQO. Les chargés de cours offrent plus de 60 % des cours de premier cycle. La dernière grève remonte à 2004 et avait duré trois semaines. Les chargés de cours sont sans contrat de travail depuis le 31 décembre 2016 et ont voté en faveur d’un mandat de moyens de pression pouvant aller jusqu’à la grève générale illimitée le 27 novembre 2017.
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