« Nous sommes de tout cœur avec ces salarié-es et tenons à leur exprimer notre plus entière solidarité, lance d’entrée de jeu le président de la CSN, Jacques Létourneau. Au Québec, une personne qui travaille 40 heures par semaine au salaire minimum atteint à peine le seuil de faible revenu », rappelle-t-il.
Jacques Létourneau ajoute que plus de 90 % de ces travailleurs ne sont pas syndiqués et n’ont aucun rapport de force devant leur employeur. « Ceux-ci dépendent essentiellement du gouvernement pour améliorer leur situation et c’est pourquoi il doit impérativement augmenter le salaire minimum de façon appréciable pour leur permettre de vivre décemment et de se sortir de la pauvreté », plaide-t-il.
Pour le président de la CSN, l’augmentation du salaire minimum est de nature à stimuler l’économie locale et régionale. « Il n’y a pas lieu de craindre des pertes d’emplois massives, comme tentent de nous le faire croire les représentants patronaux », insiste-t-il.
Notons que des actions sont également prévues aujourd’hui dans une trentaine de pays aux quatre coins du monde pour protester contre les bas salaires.
Au cours du 64e Congrès de la CSN, qui se tient du 26 au 30 mai à Québec, la CSN recommandera notamment à ses quelque 2300 délégué-es une série de propositions visant à améliorer les conditions de travail et de vie des travailleuses et des travailleurs non syndiqués.