Rappelons qu’en mai, la Fédération des transporteurs par autobus (FTA) a déposé un plan de relance des services interurbains auprès du ministère des Transports. Or, les transporteurs sont toujours en attente de soutien financier et de directives claires pour la relance de leurs activités, déplore la députée solidaire.
« Pour bien des gens en région, qu’on pense aux personnes âgées ou aux étudiants, le transport par autobus, c’est un service essentiel pour assurer leur mobilité. Pourtant, ça fait bientôt trois mois que ce service est à l’arrêt total et on ne sait toujours pas quand ces transporteurs reprendront leurs activités. Le ministre Bonnardel doit s’activer et trouver une solution pour les milliers de personnes qui sont pénalisées par la rupture de services actuelle », martèle Mme Ghazal.
La députée solidaire rappelle toutefois que toute aide financière du gouvernement aux transporteurs interrégionaux doit être assortie d’une garantie que ceux-ci respecteront leurs engagements et rétabliront leurs services sur toutes les lignes interrégionales et intrarégionales.
« Les transporteurs par autobus reçoivent des subventions publiques pour assurer leurs services parce que certains circuits sont moins achalandés. Mais en contrepartie, ils doivent garantir qu’ils couvriront toutes les lignes existantes, y compris celles qui sont moins rentables. Pour nous, c’est clair : si les entreprises ne réussissent pas à fournir la couverture qu’elles se sont engagées à offrir, il faudra que le gouvernement envisage la possibilité de nationaliser les services de transport interrégional comme Québec solidaire l’a proposé à la dernière campagne électorale », conclut Ruba Ghazal.
Rappelons que lors de la campagne électorale de 2018, Québec solidaire s’est engagé à mettre fin au monopole des transporteurs privés et à confier à un nouveau joueur public, l’Agence de transport interurbain (ATI), le mandat de mettre sur pied un réseau de transport public par autobus doté d’un capital de 2 milliards $.
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