« Nous aimerions comprendre sur quoi repose la décision du ministre à ce sujet. S’il avait seulement pris rapidement connaissance des avis clairs déjà soumis, il aurait constaté qu’il y avait un large consensus pédagogique sur la nécessité de revoir le programme. Cela repousse encore plus loin les changements importants réclamés depuis 2008 par une forte proportion d’enseignantes et d’enseignants en histoire », a déclaré Mme Josée Scalabrini, présidente de la FSE.
Bien que les projets-pilotes prévus pour septembre 2014 n’avaient pas encore été balisés en termes d’accompagnement du personnel enseignant et de soutien matériel ou financier, plusieurs enseignantes et enseignants auraient bien voulu se porter volontaires pour expérimenter un nouveau programme qui devait être implanté auprès de 90 groupes d’élèves.
La FSE compte poser de nombreuses questions à ce sujet au ministre Bolduc lors de la rencontre officielle demandée avec lui. Ainsi, elle escompte mieux cerner les orientations du ministre et voir quel chemin il compte prendre l’an prochain pour faire avancer les travaux sur le programme afin que l’objectif de 2015 demeure, à la plus grande satisfaction de celles et ceux qui le réclament depuis plusieurs années.
La FSE rappelle que la valorisation de la profession enseignante repose en partie sur la capacité des décideurs à tenir compte de l’opinion et de l’expertise des enseignantes et enseignants.