« Cette poursuite, qui n’était ni plus ni moins qu’une forme d’intimidation, contrevenait complètement à la liberté d’expression de tou-te-s les citoyen-ne-s à pouvoir dénoncer la qualité des soins dont ils bénéficient dans des établissements privés », de déclarer Mme Régine Laurent, présidente de la FIQ. « Cette décision permettra aux résidents et à leur famille de continuer d’oser rendre publiques les situations inacceptables dont ils sont témoins dans ce type d’établissements », de poursuivre Mme Laurent.
La FIQ demande depuis longtemps à ce que non seulement cesse complètement le développement de CHSLD en PPP, mais également à ce que le gouvernement mette fin aux contrats qui le lient actuellement au CHLSD en PPP afin de réintégrer ces établissements dans le réseau public. Les dérapages en termes de coûts et de qualité des services offerts aux personnes hébergées en CHSLD en PPP sont flagrants. Si le souhait du gouvernement est réellement d’offrir aux usagers un milieu de vie de qualité égale à celui que l’on retrouve au public, et ce, à un coût raisonnable pour les contribuables, celui-ci doit impérativement reprendre les rênes des établissements privés tant dans leur gestion que dans la prestation des services qui y sont dispensés.