Selon Lucie Martineau, le projet de loi 78 constitue, à n’en point douter, une atteinte grave à l’idéal démocratique qui caractérise le Québec. Il est indigne de nos institutions démocratiques et déshonore le Québec tout entier. « Nous sommes face à un gouvernement en fin de régime et en colère, qui a complètement perdu le sens des proportions. Il a choisi les méthodes d’une autre époque pour tenter d’écraser l’opposition de la rue. L’Histoire le jugera sévèrement », a conclu la syndicaliste.
Réaction du SFPQ au dépôt du projet de loi 78 - Le gouvernement Charest n'arrêtera pas le printemps
vendredi 18 mai 2012 /
QUÉBEC, le 18 mai 2012 - La présidente générale du Syndicat de la fonction publique et parapublique du Québec (SFPQ), madame Lucie Martineau, dénonce la dérive autoritaire du gouvernement Charest. À ses yeux, le projet de loi 78, déposé hier par le Parti libéral du Québec, bafoue les droits fondamentaux des étudiants et de l’ensemble de la population. Madame Martineau estime cependant que le gouvernement ne réussira pas à empêcher le printemps québécois d’exprimer ses espoirs et ses aspirations. La lutte se poursuivra et le SFPQ sera aux côtés des étudiants qui réclament plus de justice sociale et qui s’opposent à la hausse des droits de scolarité.