La porte-parole de Québec solidaire, Manon Massé, se dit inquiète des reculs récents de l’accessibilité à l’avortement aux États-Unis. « Je regarde ça et je me dis qu’on ne doit céder aucun pouce, au contraire, on doit continuer d’avancer pour permettre aux femmes d’être en plein contrôle de leur vie, de décider si et quand elles veulent des enfants », explique Manon Massé.
Québec solidaire propose d’inclure l’ensemble de la contraception hormonale, notamment le stérilet de cuivre, à la couverture complète de la RAMQ et de rendre la distribution de méthodes barrières comme le condom encore plus accessibles.
« De nos jours, tout coûte plus cher et il faut à tout prix éviter que des gens aient à couper dans la contraception. Personne ne devrait avoir à choisir entre la contraception ou un autre besoin de base », ajoute la porte-parole en faisant référence à la hausse du coût de la vie.
Il s’agit d’une proposition qui s’inspire d’une recommandation de la Société des obstétriciens et gynécologues du Canada. Ces derniers y voient un moyen de réduire le coût des soins reliés aux grossesses non désirées, un montant se chiffrant à 70,6 M$ par année pour le Québec. Grâce à ces économies, la proposition de Québec solidaire reviendrait donc à coût nul.
Plus de 25 % des adolescentes et des jeunes femmes qui ne souhaitent pas devenir enceintes affirment ne pas utiliser de contraception à chaque relation sexuelle, et certaines n’en utilisent jamais. Québec solidaire veut réduire ce chiffre en rendant la contraception plus accessible et en rehaussant de façon significative le financement de l’éducation à la sexualité.
La formation s’engage aussi à faciliter la délégation de certains actes médicaux, comme la délivrance de la contraception orale d’urgence.
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