Les travailleurs en navettage se sont prononcés au cours des derniers jours lors d’assemblées qui se sont tenues à différents endroits à travers le Québec (Québec, Rouyn-Noranda, Laval, Mont-Joli, Bonaventure, Gaspé et Raglan) ainsi que par visioconférence. Le vote compilé hier soir indique que 97,5 % des membres se sont prononcés en faveur d’un mandat de grève.
« Nos membres ont été très clairs : ce que propose Glencore n’est pas à la hauteur des attentes. Les syndiqués exigent mieux. L’employeur ne doit pas sous-estimer la détermination de nos membres », fait valoir le président de la section locale 9449, Éric Savard.
Les négociations achoppent sur plusieurs éléments, dont le recours à la sous-traitance pour un trop grand nombre d’activités à la mine située dans le Nunavik. « Au fil des ans, les relations de travail se sont détériorées à la mine. Ça affecte la qualité de vie des travailleurs qui passent de longues périodes sur le site minier, isolés de leurs familles. Nos membres veulent de bonnes conditions de travail, mais surtout, ils exigent aussi du respect », ajoute Éric Savard.
De nouvelles rencontres de négociation sont prévues dans le courant de la semaine. « Nos membres s’attendent à beaucoup plus de sérieux de la part de l’employeur dans sa démarche. Si ce n’est pas le cas, ils n’hésiteront pas à déclencher la grève », constate le représentant syndical des Métallos Harold Arsenault.
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