« Avec le confinement, ce n’est pas tout le monde qui a accès à un chalet ou à de grands espaces pour respirer et sortir un peu de son quotidien. On ne peut pas priver les Montréalais d’endroits comme celui-là. C’est autant une question de santé physique que de santé mentale. Les gens profitent de ce lieu pour prendre des marches, pratiquer le ski de fond ou simplement prendre l’air. C’est le genre d’activité qui fait réellement du bien au quotidien et qui nous aidera à passer plus facilement au travers du confinement », affirme Alexandre Leduc, député d’Hochelaga-Maisonneuve.
Puisque le Jardin botanique a le statut officiel de musée, il est assujetti au même règlement de la Santé publique que les institutions muséales, qui sont présentement fermées, bien qu’il s’agisse d’un lieu à ciel ouvert où les consignes sanitaires sont facilement applicables.
« Le Jardin botanique se trouve dans un quartier où vivent plusieurs citoyens défavorisés, qui n’ont souvent pas les moyens de sortir de la ville. Lui accorder une dérogation permettrait aux Montréalais de profiter d’un grand espace pour prendre l’air et pratiquer des loisirs individuels en toute sécurité, en plus de réduire la densité de personnes présentes dans les autres endroits extérieurs de la ville, dont le parc Maisonneuve. Ce cas est particulier et nous demandons à la Direction de la Santé publique de le considérer comme tel », ajoute Vincent Marissal, député de Rosemont.
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