« L’Association des camps de jour a été claire cette semaine : sans aide financière d’urgence, la majorité des sites de camps de jour ne pourront pas ouvrir comme prévu. Ces camps sont pourtant un formidable lieu de vie pour les enfants, qui vont avoir bien besoin d’interaction et de contacts humains après des mois passés en confinement. Pensons aussi aux nombreux parents qui seront au travail durant la saison estivale. Il faut sauver les camps de jour cet été ! » déclare Mme Lessard-Therrien.
La députée solidaire presse le gouvernement de mettre en place un programme d’aide financière pour l’ensemble des camps de jour, qu’ils soient municipaux ou sous la responsabilité d’un organisme, certifiés ou indépendants. Ces sommes serviraient à combler le manque à gagner dû à la baisse des inscriptions, respecter les mesures sanitaires et embaucher plus de moniteurs.
Le député de Rosemont, Vincent Marissal, appelle d’ailleurs le gouvernement Legault à mettre fin à l’exception entourant la norme sur le salaire minimum, qui permet d’engager du personnel étudiant en dessous du salaire minimum dans les camps de jour, et à offrir une prime salariale aux moniteurs et aux monitrices afin d’attirer davantage de candidats pour la saison.
« Les organismes responsables des camps de jour vont devoir embaucher plusieurs moniteurs supplémentaires s’ils veulent respecter les ratios, mais ce sera difficile d’y arriver si on leur propose des mauvaises conditions de travail à la clé. Plus que jamais, le gouvernement a la responsabilité d’assurer un financement décent de nos camps de jour afin d’assurer qu’ils pourront offrir leurs services cet été tout en respectant les mesures sanitaires. Soutenir les camps de jour n’est pas une dépense : c’est un investissement dans notre jeunesse et dans le soutien aux parents », souligne Vincent Marissal.
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