« Les CLSC sont des services de première ligne et doivent servir de portes d’entrée du système de santé. Couper dans l’accessibilité aux services dans les CLSC, c’est pelleter le problème vers d’autres points de service beaucoup plus coûteux à long terme comme les hôpitaux. Dans le contexte actuel de la pénurie de médecins de famille, c’est la recette parfaite pour engorger davantage les urgences », lance Andrés Fontecilla.
Les politiques d’austérité ont des impacts concrets sur la santé des citoyens. « Un CLSC, ce n’est pas un centre commercial. On ne ferme pas boutique lorsque les clients se font plus rares. L’argument de la rentabilité est sans valeur dans un tel débat, l’approche clientéliste n’a pas sa place dans notre système de santé. Pour Québec solidaire, les CLSC devraient pouvoir offrir des services 24 heures par jour et sept jours par semaine » affirme le président solidaire.
Depuis 2010, les gouvernements au pouvoir ont fait de l’atteinte du déficit zéro un objectif à atteindre à tout prix. Les gouvernements libéral et péquiste ont successivement sous-estimé les hausses naturelles des coûts de système dans le réseau de la santé et des services sociaux.
Rappelons que les hausses du financement des services de santé sont passées de 5,7% en 2009-2010 à 3,4% dans le dernier budget Bachand en 2012-2013. « Pour l’année 2013-2014, le ministre des Finances, Nicolas Marceau, annonçait une hausse de 4,8%, soit une hausse inférieure à celle du PLQ en 2009. Les budgets ne suivent plus les besoins du réseau depuis plusieurs années et ce sont les citoyens et citoyennes qui en font les frais » conclut le candidat dans Laurier-Dorion.