« Avoir un sac à dos rempli, c’est un outil essentiel pour apprendre à l’école, ce n’est pas un luxe. L’école publique, c’est supposé être gratuit au Québec, pour donner des chances égales à tous les enfants. C’est la responsabilité du gouvernement de faire en sorte qu’aucun parent n’ait à choisir entre payer le loyer ou acheter les fournitures scolaires de son enfant », a déclaré Mme Ghazal.
Le gouvernement du Québec offre annuellement 121$ aux parents, alors que le coût de la liste des fournitures pour un élève du secondaire coûte en moyenne plus du double, soit 260$, sans compter les manuels et les cahiers pouvant à eux seuls coûter plus de 150$ par élève. Québec solidaire demande au gouvernement d’aider les parents à absorber les coûts supplémentaires en leur envoyant un second chèque de 121$, dès la rentrée. Cette mesure coûterait 140 M$ et toucherait 1,65 million d’enfants au Québec.
« Avec l’inflation et la quantité de fournitures scolaires qu’on demande aux parents d’acheter pour leurs enfants, l’aide gouvernementale n’est tout simplement pas suffisante. Les parents doivent plus que jamais payer cher pour les crayons, les duo-tangs, mais aussi souvent un nouveau sac d’école ou une nouvelle boîte à lunch pour leurs enfants ! », a déclaré Mme Ghazal.
En guise de comparaison, le gouvernement français offre aux parents un montant minimal de 398 euros (601$) pour amortir les coûts liés à l’achat de fournitures scolaires.
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