« Moment de fierté et de célébration pour notre peuple, la fête de la Saint-Jean revêt une importance supplémentaire pour celles et ceux d’entre nous qui rêvent au jour où nous pourrons célébrer le 24 juin dans un Québec indépendant », affirme Émilie Guimond-Bélanger, co-porte-parole de Québec solidaire.
Le député de Mercier Amir Khadir croit qu’« en ces moments où le terrain politique bouge avec vigueur au Québec, certains voudraient en profiter pour enterrer le rêve d’un pays que chérissent les indépendantistes. Loin d’être la fin d’un rêve, pour moi un monde finit, un autre commence comme le dit si bien le poète Vigneault. Il faut profiter de la Fête nationale pour marquer une pause et réfléchir aux moyens de recomposer le mouvement souverainiste. »
Pour Émilie Guimond-Bélanger « malgré les secousses qui ébranlent les courants souverainistes, le recul n’est pas une fatalité. Nous avons un pays et des projets à réaliser qui demandent de la constance et de la persévérance. Certes, il y a un réexamen sérieux des stratégies qu’on ne peut repousser. Mais à Québec solidaire, nous demeurons convaincus que le goût du pays est encore bien présent et que nous y arriverons en remettant la population au cœur du projet. »
Pour un pays de projets
« On va se réunir avec nos proches pour fêter la Saint-Jean-Baptiste, célébrer notre culture vivante et unique ! poursuit Mme Guimond-Bélanger. Les Solidaires, comme d’autres souverainistes, vont en profiter pour se parler et alimenter la volonté de faire le pays du Québec, de bâtir un véritable pays de projets. »
Rappelons qu’en avril dernier, Québec solidaire a lancé la campagne « Pour un pays de projets » (www.paydeprojets.org) qui expose sa vision de la souveraineté et la démarche à suivre pour y accéder.
À compter de l’automne prochain, Françoise David, la présidente de Québec solidaire fera une tournée dans les régions et participera à des assemblées publiques dans le cadre de cette campagne.
Lors de son congrès de 2009 portant sur la question nationale, Québec solidaire a réitéré son orientation souverainiste et déterminé sa démarche d’accession à l’indépendance. Dès son accession au pouvoir, un gouvernement de Québec solidaire déclenchera l’élection d’une assemblée constituante pour rédiger la constitution du Québec. L’assemblée constituante sera non partisane, paritaire, représentera équitablement les régions et sera élue au suffrage universel. Au terme de cette démarche, la population se prononcera par référendum sur les propositions retenues par l’assemblée constituante et décidera ainsi de son avenir politique et de l’indépendance.