On pouvait lire Notre relance à nous, c’est maintenant, sur la devanture du chic hôtel montréalais hier soir. Cette action visait à marquer le coup du début des moyens de pression pour obtenir des gains aux tables de négociation pour les 3500 travailleuses et travailleurs. Dans les prochains jours, les membres commenceront aussi à porter un objet de visibilité dans leur milieu de travail en appui à leur négociation.
« Tout le monde s’attend à un été très profitable dans le secteur hôtelier québécois. Les travailleuses et les travailleurs veulent leur juste part du gâteau de la croissance soutenue du secteur. Le prix des chambres a explosé de 67 % de 2020 à aujourd’hui. On ne peut pas en dire autant des salaires. L’inflation fait mal et ça va prendre de bonnes augmentations salariales. On porte sept demandes communes pour améliorer les conditions de travail de celles et ceux qui donnent les services à la clientèle. En passant en mode action, on s’assure d’avoir l’oreille attentive des hôteliers », explique Michel Valiquette, responsable du secteur de l’hôtellerie et trésorier de la Fédération du commerce-CSN.
Les 7 demandes communes de la négociation coordonnée
– Obtenir des augmentations salariales de 36 % sur quatre ans pour combler la perte du pouvoir d’achat liée à l’inflation.
– Augmenter la contribution de l’employeur au régime d’assurance collective.
– Encadrer la formation pour la relève et mieux appuyer les formateurs et formatrices.
– Revoir l’accès et la rémunération pour les vacances annuelles pour attirer la relève et reconnaître l’expérience du personnel en place.
– Éliminer le recours aux agences de placement.
– Freiner la surcharge de travail pour mieux protéger le personnel.
– S’assurer que les personnes salariées décident entre elles du partage des pourboires.
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