« Il y a d’étroites similitudes entre nos deux organisations, leur milieu de travail, plusieurs de leurs revendications et même les efforts qu’on a exigés de nos membres respectifs au cours des dernières années, à grands coups de réformes, de fusions et de compressions budgétaires. L’idée d’une telle alliance et la force du nombre nous paraissent aller de soi en vue des prochaines négociations », ont expliqué Carolle Dubé, présidente de l’APTS, et Nancy Bédard, présidente de la FIQ.
Ensemble, l’APTS et la FIQ représentent plus de 130 000 travailleuses et travailleurs du réseau de la santé et des services sociaux. « Autre fait intéressant, l’APTS et la FIQ sont deux organisations aux memberships essentiellement féminins, composés de femmes à 86 % et 90 % respectivement, des femmes dont on exige beaucoup et qui ont porté le réseau à bout de bras au cours des dernières années », ont rappelé mesdames Dubé et Bédard.
« Nous sommes convaincues, en étant ainsi solidaires et ouvertes à de telles alliances, qu’il s’agit du meilleur moyen d’améliorer les conditions de travail de nos membres, mais aussi de défendre la qualité et l’accessibilité des services offerts à la population », a fait valoir Carolle Dubé. Les solutions que nous mettrons de l’avant pourront tout autant bonifier l’environnement de travail qui est le nôtre qu’assurer une meilleure reconnaissance des compétences et de l’expertise de nos membres et ce, pour offrir aux Québécois-es les services publics de santé et de services sociaux auxquels ils ont droit. »
« La prochaine ronde de négociations sera cruciale, tant pour les membres de nos organisations respectives que pour le réseau de la santé et des services sociaux. Lors de ce rendez-vous important, le gouvernement du Québec ne pourra ignorer la voix de 130 000 professionnel-le-s en soins, professionnel-le-s et technicien-ne-s œuvrant en santé et services sociaux qui sont aux premières loges de ce réseau mis à mal au cours des dernières années. Ensemble, nous porterons haut et fort les revendications de nos membres qui veulent non seulement obtenir de meilleures conditions de travail, mais également exprimer leurs solutions pour des soins et services de santé accessibles et sécuritaires dans le réseau de santé public », a poursuivi Nancy Bédard.
« Après plusieurs années difficiles, nos syndiqué-e-s ont grand besoin d’une bouffée d’oxygène et de conditions adéquates pour faciliter leur travail et offrir ainsi de meilleurs services à la population », ont plaidé mesdames Dubé et Bédard. « En élisant la CAQ, les Québécois‑es ont exprimé un profond désir de changement et s’attendent tout spécialement à un virage significatif en matière de santé et de services sociaux. Et ce virage passe par un réinvestissement massif dans le réseau et l’amélioration de son fonctionnement », de conclure les deux syndicalistes.
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