Ce fiasco en dit long sur les dérives générées par l’association intrusive de l’entreprise privée avec les établissements d’enseignement supérieur. « C’est un problème de financement. Le ministre Jean-François Roberge devrait en prendre bonne note et prendre ses responsabilités à l’égard de cette activité rassembleuse qui donne le goût de la lecture à nos étudiantes et à nos étudiants tout en faisant connaître des œuvres des auteurs de chez nous. Faut-il rappeler que ces œuvres font vivre les librairies indépendantes que les pratiques commerciales d’Amazon ont mises à mal ? », souligne Caroline Quesnel, présidente de la FNEEQ-CSN.
La FNEEQ souhaite exprimer sa solidarité envers les étudiants, les professeurs, les auteurs, les libraires et les éditeurs, tous ébranlés par la décision de l’organisateur du prix. « Nous souhaitons une solution satisfaisante pour tous afin que rayonne à nouveau à l’échelle du Québec, cet exercice de lecture et de débats pédagogiques », conclut madame Quesnel.
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