« Près de 1 100 professionnelles en soins ont pris part à l’assemblée de mardi. C’est du jamais vu ! La colère de nos membres a clairement atteint des sommets. La mobilisation est à son plus haut niveau et les professionnelles en soins sont prêtes à se battre pour leurs conditions de travail », indique Laurier Ouellet, président du Syndicat FIQ dans Chaudière-Appalaches.
Alors que le ministre Barrette affirmait récemment avoir envoyé un message clair aux directions des établissements au regard des conditions de travail des professionnelles en soins, il semble que la Direction de Chaudière-Appalaches ait choisi de faire la sourde oreille.
« Ce que l’Employeur propose est tout simplement inadmissible. Il n’en démord pas de la flexibilité et de la mobilité du personnel. Il souhaite que nos membres travaillent un peu partout sur le territoire, sans égard au centre d’activités où elles exercent normalement ni à la distance qu’elles auront à parcourir. Ça va contre toute logique ! », mentionne Carole Mercier, vice-présidente axe nord du Syndicat. Rappelons que le territoire de Chaudière-Appalaches s’étend de L’Islet à Thetford-Mines, en passant par Les Etchemins, Lévis et la Beauce.
Au nombre des mesures prévues au plan d’action voté par les professionnelles en soins de Chaudière-Appalaches, mentionnons le port d’autocollants, de vêtements noirs et de cordons lumineux. « Nos membres garderont aussi avec elles une brosse à dents, un symbole fort de l’impact des heures supplémentaires obligatoires sur leur vie. Lorsqu’elles arrivent au travail, elles ne savent jamais quand elles pourront rentrer à la maison ! », conclut madame Mercier.
Les photos de l’assemblée syndicale du 27 mars dernier sont disponibles à :
https://www.flickr.com/photos/fiqsante/albums/72157694254951224
Un message, un commentaire ?