« On salue l’initiative du gouvernement fédéral de convoquer les géants du secteur », explique le vice-président de la CSN, François Enault. « Nous appelons à une réflexion beaucoup plus large pour s’attaquer à la crise du pouvoir d’achat des Canadiennes et des Canadiens. Les bénéfices engrangés par les géants de l’alimentation sont d’autant plus scandaleux qu’ils sont réalisés sur le dos de travailleuses et de travailleurs à qui ils refusent un salaire minimum de 18 dollars l’heure. Les épiciers devraient commencer par s’assurer que leurs propres employé-es ont un revenu suffisant pour s’approvisionner dans leur propre établissement. »
« Si elles veulent vraiment faire partie de la solution, les grandes bannières devraient commencer par un meilleur partage de la richesse, non seulement au bénéfice des consommateurs, mais aussi de leurs employé-es », enchaîne le président de la Fédération du commerce (FC-CSN) Alexandre Laviolette. « Durant la pandémie, tout le monde saluait ces travailleuses et ces travailleurs indispensables, se rendant bien compte que la société ne peut pas fonctionner sans eux. Puis, dès que la tempête s’est dégagée, on a vu les entreprises retirer les mesures financières qu’elles avaient mises en place aux premiers jours de la crise pour maximiser encore leurs profits. »
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