« Cette situation est sans précédent dans l’histoire de notre syndicat », explique Mike Palecek, président national du STTP. « Postes Canada n’a même pas terminé de nous communiquer ses demandes, que déjà elle se prépare à pousser les négociations vers une impasse. »
La longue liste de concessions exigées jusqu’à maintenant par la société d’État comprend des reculs relatifs au régime de retraite, aux avantages sociaux et à la sécurité d’emploi. Les négociateurs de Postes Canada ont rejeté toutes les propositions du Syndicat, y compris celles concernant l’expansion des services et l’équité salariale pour le groupe des factrices et facteurs ruraux, composé en majorité de femmes.
« En juin 2011, Deepak Chopra n’a pas hésité à paralyser le service postal et à mettre les travailleuses et travailleurs des postes en lock-out », rappelle Mike Palecek. « Les dirigeants de Postes Canada, nommés par le gouvernement Harper, veulent briser notre syndicat à tout prix, sans aucun égard pour la population ou les services sur lesquels elle compte. »
Le Syndicat signale aussi qu’un examen du service postal doit avoir lieu bientôt et que les actions de Postes Canada porteront atteinte à ce processus.
« Postes Canada devrait se préparer à tenir des consultations publiques sur l’avenir du service postal, lance Mike Palecek, au lieu de déclarer la guerre à ses travailleuses et travailleurs. »