Le syndicat représentait jusqu’à 200 membres dans cette usine dans les années où elle fonctionnait normalement, certains des travailleurs ont les compétences pour opérer les bouilloires notamment. De même, les travailleurs toujours à l’emploi de l’usine devraient être rassurés pour leur avenir. « Cet aspect nous interpelle grandement puisque nous avions bâti des emplois de qualités pour la région et il ne faudrait pas qu’on profite d’un changement d’opérateur pour niveler vers le bas les conditions de travail », a indiqué le dirigeant syndical.
Déjà l’an dernier, Unifor exprimait ses inquiétudes quant aux projets de relance de l’usine alors qu’on craignait que certains soient moins créateurs d’emploi et entraînent la diminution des conditions de travail. « Nous avons demandé au premier ministre de s’assurer que des balises claires dictent le choix des projets en exigeant le maintien en emploi des actuels travailleurs, le rappel de ceux y ayant droit, des retombés économiques aussi importantes que celles engendrées par l’usine (en taxes et redevances), la création d’autant d’emplois directs et indirects et des conditions de travail équivalentes en salaires et avantages. Et nous demandons toujours d’avoir ces assurances », a conclu M. Gagné.