En effet le syndicat a remis son avis de grève à l’employeur et au gouvernement le 12 janvier dernier, les avisant que les membres pourraient déclencher la grève s’il n’y avait pas d’entente satisfaisante avant le 24 janvier prochain à 00:01.
Ces chauffeurs desservent principalement le Centre de services scolaires des Grandes-Seigneuries et la Commission scolaire New Frontiers.
Unifor exprime son mécontentement quant aux conditions salariales actuelles de ces chauffeurs d’autobus, les considérant comme bien en deçà des normes du marché. Le syndicat souligne ainsi la nécessité d’une amélioration significative pour garantir des rémunérations justes et compétitives pour ses membres. Parmi les autres revendications au cœur du litige, la rémunération pour les heures réellement travaillées ainsi que le respect de l’ancienneté dans l’attribution des postes vacants.
" Nous sommes conscients des défis auxquels sont confrontés les parents pour réorganiser le transport scolaire de leurs enfants, et c’est précisément pour cette raison que nous avons souhaité les informer le plus tôt possible. C’est important que les parents sachent ce qui se passe dans ce contexte délicat » déclare Jonathan Blais, représentant national pour Unifor Québec.
Une date de négociation est prévue pour le 23 janvier prochain, au cours de laquelle le syndicat aspire à parvenir à un accord satisfaisant avec l’employeur. Toutefois, en l’absence d’une résolution fructueuse, le déclenchement potentiel de la grève pourrait intervenir dès 00h01 le 24 janvier 2024.
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