« Le ministre des Finances et le gouvernement Trudeau doivent prendre le temps qu’il faut pour résorber le déficit. Avant la crise du COVID-19, le gouvernement fédéral avait la dette publique nette la plus faible des pays du G7. Clairement le Canada fait face à une grave crise économique, mais malgré l’importance du déficit, il conserve la flexibilité fiscale et budgétaire nécessaire pour aider les personnes et les entreprises à traverser cette crise. Afin de ne pas hypothéquer l’avenir, le gouvernement doit faire les investissements qu’il faut pour remettre l’économie sur les rails », déclare le secrétaire général de la FTQ Denis Bolduc.
« Prendre le temps qu’il faut, c’est aussi profiter de l’occasion pour repenser notre économie, proposer un nouveau contrat social à la population canadienne, et cela doit se faire en partenariat avec la société civile. Cela veut dire lutter efficacement contre les changements climatiques, contre l’évasion fiscale, soutenir les provinces pour qu’elles puissent investir en santé, en éducation, en formation professionnelle, réformer l’assurance-emploi, mettre en place un véritable régime d’assurance médicaments entièrement public. Nous avons des solutions pour nous doter d’une société plus juste, plus verte et plus démocratique. Nous voulons participer à la relance », ajoute le secrétaire général.
« Nous saluons aussi les investissements réalisés par le biais de nombreux nouveaux programmes d’aide et de soutien à la population. C’était la voie à suivre. Par ailleurs, ces mesures n’auront pas une durée de vie illimitée. La crise sanitaire a montré que notre filet social n’est pas suffisant pour soutenir les plus démunis de la société. Il est grand temps de réfléchir à la question du soutien du revenu lorsque la prestation canadienne d’urgence et la subvention salariale d’urgence du Canada prendront fin », conclut Denis Bolduc.
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