Cette lettre d’appui ne vise pas à accomplir une nouvelle démonstration de l’injustice de la hausse ou à débattre de l’état présent de l’université québécoise. À un moment critique de la grève, elle énonce une position générale, minimale, qui marque clairement la place des professeurs et professeures aux côtés des étudiants. Elle entend ouvrir la voie à de futurs débats sur l’avenir de l’éducation.
Les professeures et professeurs unis contre la hausse proviennent de toutes les universités du Québec et représentent tous les domaines de la recherche et du savoir, des sciences naturelles aux lettres, en passant par le droit, la médecine, les sciences humaines et sociales. Plusieurs personnalités connues ont signé la lettre, notamment Gérald Larose (UQAM), Michel Seymour (U. de Montréal), Gilles Gagné (U. Laval), Yvon Rivard (McGill), Georges Leroux (UQAM), Geneviève Billette (École supérieure de théâtre), Daniel Turp (U. de Montréal), Samuel Archibald (UQAM).
Même si elle a déjà permis de dépasser le seuil des 500 signatures, la lettre contre la hausse continuera à circuler dans toutes les universités québécoises. L’objectif des professeures et professeures d’université contre la hausse est ainsi de réunir un maximum de signatures afin de dénoncer l’indifférence de l’actuel gouvernement ainsi que sa conception à courte vue du financement des universités et de la place de l’éducation dans la société.