La décision de certains centres de services scolaires d’offrir une formation aux élèves de 5e et de 6e, afin qu’ils puissent demeurer à la maison pour désengorger les services de garde fait réagir M. Pronovost « il faut éviter de surcharger les éducatrices en service de garde avec un trop grand nombre d’élèves, mais il ne faut pas oublier qu’elles offrent des services éducatifs et que ce n’est pas du gardiennage. Il ne faut pas pelleter les problèmes dans la cour des parents ».
En effet, le Conseil canadien de la sécurité conseille que les enfants de 10 ans puissent demeurer seul avant et après l’école, en autant qu’il y ait un contact avec un adulte. « On demande aux parents de vivre le stress et de s’inquiéter, alors qu’ils avaient inscrit leur enfant au service de garde de l’école. On revient en arrière, à une époque où l’on s’est dit que ça prenait des services à l’école pour ces parents-là » ajoute Éric Pronovost.
Autres solutions
Il conclut « c’est comme si un hôpital donnait des cours de premiers soins à ses patients pour qu’ils se guérissent seuls, il y a une limite à trouver des solutions de dernière minute, il faut que ce soit temporaire. Le problème de pénurie ne se règle pas en réduisant les services, il faut rendre les postes des éducatrices en service de garde plus attractifs, il faut que les gens aient le goût de travailler en milieu scolaire, cela commence avec une amélioration du nombre d’heures et une amélioration des conditions d’exercice ».
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