« L’actuel mode de scrutin représente mal le peuple québécois, mais jamais aussi mal que les Québécoises. Quand on s’attaque à la plus importante réforme démocratique au Québec depuis un demi-siècle, c’est impensable qu’on passe à côté du déficit de représentation des femmes au sein de nos institutions. La ministre LeBel aura-t-elle le courage d’inscrire la parité dans une Loi électorale digne du 21e siècle, ou va-t-elle s’écraser devant les conservateurs de son parti ? » demande M. Nadeau-Dubois.
La parité dans les listes régionales, 45% de femmes dans les candidatures de circonscription
Québec solidaire propose d’obliger les partis à présenter des listes régionales paritaires en alternant les candidatures des femmes et des hommes. En outre, au moins la moitié des listes régionales devrait commencer par des femmes.
Sur le plan des candidatures dans les circonscriptions, Québec solidaire propose de rehausser de 20% le financement public des partis qui respectent la cible de 45% de candidatures féminines. Les partis qui ne se conforment pas verraient leur financement public amputé de 10%.
« 103 pays à travers le monde appliquent des mesures structurelles pour améliorer la représentation des femmes et des minorités nationales et dans ces pays, plus de femmes sont élues qu’ailleurs. Qu’est-ce que ça donne ? Depuis que l’Assemblée nationale est dans la zone paritaire, nous parlons plus souvent des enjeux qui touchent les femmes, dont la violence conjugale et les agressions sexuelles. Lorsque les femmes auront la même place que les hommes autour de la table, nos débats et nos décisions vont enfin refléter les préoccupations des Québécoises et des Québécois dans leur ensemble », conclut Christine Labrie.
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