Tout dernièrement, le ministre de l’Éducation, Jean-François Roberge, ainsi que le ministre du Travail, Jean Boulet, ont publié un communiqué dans lequel le gouvernement affirme vouloir attirer, former et requalifier un plus grand nombre de travailleurs et travailleuses d’ici 2026. Le CPSS se désole que ces mesures ciblent principalement le personnel enseignant et les éducateur(trice).s en service de garde.
Ce dernier constate encore une fois que le gouvernement ne fait aucun effort pour mettre en valeur le travail essentiel du personnel de soutien scolaire. Bien que ces personnes ne soient pas en contact direct avec les élèves, sans elles, les écoles ne pourraient fonctionner de façon optimale.
« C’est grâce, entre autres, aux secrétaires d’école, aux concierges, aux tuyauteurs, aux agentes de bureau, aux mécaniciens de machines fixes, aux électriciens et aux chauffeurs de véhicules légers que les écoles peuvent ouvrir. Il est déplorable de constater que le gouvernement ne valorise pas davantage ces employés alors que dans ce secteur, nous assistons également à une pénurie de main-d’œuvre », déclare Richard Delisle, vice-président secteur Éducation du SCFP-Québec.
Le CPSS invite le gouvernement à revoir son plan d’attraction de la main-d’œuvre pour y inclure le personnel de soutien scolaire.
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