Les augmentations salariales négociées oscillent entre 2 et 2,25 % pour chacune des années. Vu l’augmentation des besoins en main-d’œuvre, 12 nouveaux postes permanents seront créés et le plancher d’emploi sera rehaussé pour la première fois depuis 20 ans. De plus, des primes seront établies pour des affectations particulières
« Ça a été une négociation gagnant-gagnant. De son côté, l’employeur obtient des gains du côté de l’organisation du travail et des horaires de travail. Ce que cela démontre, c’est qu’au-delà du discours de ténors de l’Union des municipalités du Québec qui demandent le pouvoir de décréter nos conditions de travail, eh bien, la négociation, ça fonctionne », a souligné Nina Laflamme, conseillère syndicale au Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP).
« Le contexte de départ était difficile, nous ne nous entendions même pas sur le processus de négociation. Malgré tout, la discussion a fait son chemin et chacun y a trouvé son compte. Notre but premier était de conserver les acquis des négociations précédentes et à cet égard, c’est mission accomplie. C’est une bonne entente autant pour nous que pour la Ville et les citoyens », selon Ghislain Coderre, président du syndicat, section locale 5223 du SCFP.