« Ce rapport est le fruit de plus de six mois de travail pour tenter de donner un nouveau souffle au mouvement syndicat canadien », a déclaré Michel Ouimet, vice-président exécutif du SCEP-Québec. « Aujourd’hui, nous mettons de l’avant un plan pour donner une force aux travailleurs et travailleuses dans tous les secteurs de l’économie québécoise et canadienne ».
Le rapport du comité de propositions met en évidence les principes fondateurs du nouveau syndicat, ainsi que de nombreuses nouveautés. Notamment, le nouveau syndicat :
* représentera plus de 50 000 membres au Québec et plus de 300 000 partout au Canada ;
* ouvrira la porte à de nouvelles adhésions grâce à du financement dédié au recrutement ;
* reverra les définitions traditionnelles de membres afin de s’ouvrir à des clientèles variées (travailleurs et travailleuses dont les emplois sont atypiques, à statut précaire, non-syndiqués, jeunes, etc.) ;
* représentera des travailleurs et travailleuses dans plus d’industries du secteur privé qu’aucun autre syndicat au pays.
« Ce nouveau syndicat est fondé sur des principes de démocratie, de travail collectif et de promotion des droits des travailleurs et travailleuses de partout au pays », a pour sa part commenté Jean-Pierre Fortin, directeur québécois des TCA. « C’est un pas en avant dans la défense de nos intérêts collectifs et la lutte pour une société plus équitable ».
Le rapport rendu public aujourd’hui sera présenté aux membres du SCEP et des TCA lors de leurs congrès respectifs qui se dérouleront en août et octobre prochain.